Ce que je fais
Christian travaille au service de l’assemblage. Il fixe les coulisseaux des tiroirs destinés aux commodes et aux tables de chevet. «Je mesure les deux panneaux (côtés) du modèle identifié par un numéro de série sur notre feuille de production. Je calcule alors la hauteur souhaitée avec un gabarit. J’installe deux glissières pour chacun des espaces de rangement à l’aide de vis. Je pose entre six et dix supports à rainure par unité suivant le type de produit. Après, les collègues sont en mesure de réunir tous les autres composants.»

Claude remplace aussi le contremaître durant son absence. «Je veille à ce que les employés obtiennent les matières premières et le matériel nécessaires au bon déroulement des opérations.» Pendant les temps morts, il lui arrive de travailler sur la presse à meubles ou d’effectuer l’inventaire des stocks dans l’entrepôt.

Ce qu’il faut
« Il faut être habile de ses mains lorsqu’il s’agit d’installer un rail métallique, de faire du sablage, de monter divers composants d’ameublement ou de conduire de la machinerie.» L’ouvrier d’atelier est méticuleux, attentif. «Par exemple, une fois que les pièces sont assemblées, nous recherchons et réparons les défauts. On insère des crampons, on bouche des trous, on recolle des morceaux.» Être à l’aise au sein d’une équipe constitue une qualité essentielle complémentaire.

À quoi je peux aspirer
Un ouvrier d’atelier peut aborder plusieurs facettes du métier: assemblage, machinage, peinture, emballage, etc. Selon sa formation et son expérience sur le terrain, il lui est donc théoriquement possible d’aspirer à une foule d’activités professionnelles, comme des postes d’opérateur ou de chef d’équipe.