Comité sectoriel de main-d'œuvre des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine
Préposé à la finition    




«J’aimais le bois. À la maison, je faisais beaucoup de bricolage. C’était un choix logique de venir travailler ici», confie François Ross, préposé à la finition depuis deux ans à l’usine Dinec, un fabricant d’ameublement de cuisine de Louiseville.

Ce que je fais
François, 22 ans, s’assure de la qualité maximale des tables, chaises, bahuts et huches qui se présentent à lui à l’état brut sur la chaîne de production. Il vérifie si tous les meubles sont vraiment impeccables avant de les expédier aux services de peinture et d’emballage. Si des retouches majeures s’imposent, il renvoie la marchandise aux sableurs.

Autrement, son rôle consiste à repérer et à effectuer les réparations mineures sur la surface des composants de bois. «Je sable légèrement ici et là. Au besoin, il m’arrive aussi de teindre le morceau par endroits avec un chiffon. On doit appliquer à l’occasion une couche d’apprêt ou de vernis de protection», explique-t-il.

Ce qu’il faut
Un préposé à la finition ayant une formation professionnelle est avantagé sur le marché du travail. «J’ai apprivoisé pas moins de 47 couleurs différentes et une foule de recettes. J’ai effectué six mois d’expérimentation sur la chaîne de production avant d’être complètement autonome», décrit François.

Faire preuve de dextérité manuelle, de minutie, et afficher des habiletés tactiles hors pair est obligatoire. «À cette étape, des imperfections passent souvent inaperçues dans le feu de l’action, mais rarement aux yeux des consommateurs.»

À quoi je peux aspirer
François a occupé chez Dinec les postes de préposé à la teinture et de sableur avant d’accéder à ses fonctions actuelles. «Je pourrais devenir peintre un jour. Ça demande des compétences légèrement supérieures aux miennes.» Son métier l’y prépare très bien.