Maryse Bruno
Peintre-finisseur
Shermag (Granby)
C’est par les hasards de la vie que quelqu’un m’a montré un petit peu à peinturer. Quand j’avais la chance, j’allais peinturer. J’aime peinturer. J’aime le mouvement et j’aime ce que cela donne comme produit fini. Mon boss m’a donné ma chance. Je lui ai prouvé que j’étais capable. Alors je suis peintre aujourd’hui.
Quand je vois un nouveau meuble arriver et que je constate qu’il y a beaucoup de petits détails à aller peinturer, je dois calculer et visualiser comment je vais m’y prendre pour faire le meilleur travail possible. Mais il faut que je tienne compte du temps. Mes collègues doivent essuyer le meuble une fois que je l’ai peinturé, ce qui donne un fini tout à fait particulier à nos meubles. Mon défi est de terminer rapidement en faisant un travail parfait. C’est une source de fierté pour moi.
Moi, j’ai un côté artistique. J’aime dessiner. Étendre de la peinture sur un meuble, c’est comme si je dessinais sur une grande toile. En même temps, c’est un mouvement de musique, de va et vient. Les couleurs, les sortes de meubles, le défi de finir à temps, c’est un peu tout ça qui fait que j’aime mon travail.
Il y a une personne ici qui est qualifiée pour essayer les nouveaux vernis, tester les couleurs, développer de nouvelles techniques de finition. C’est cette personne qui fait les prototypes et qui s’assure de trouver des solutions aux problèmes de l’unité de finition dans l’usine. C’est la clé de la «paint shop». C’est cela que je veux faire dans quelques années. Prête à relever le défi? Oui, je suis capable et je suis bien partie!
