Comité sectoriel de main-d'œuvre des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine
Préposé au sablage    




S’assurer que toutes les surfaces d’un meuble en bois sont parfaitement planes et lisses, c’est l’affaire du préposé au sablage.

Ce que je fais
Maxime Lemay est préposé au sablage chez Cuisines Laurier. Son expérience dans le domaine est un atout important à l’embauche. «C’est le troisième endroit où je fais ce type de travail», explique-t-il. Maxime utilise principalement une ponceuse rotative fonctionnant à l’air; il fait en sorte que la surface des modules de cuisine qu’il sable n’ait pas de défauts. «Je dois colmater les trous trop gros.» Il lui faut également sabler des moulures à la main, «une tâche qui demande plus d’attention».

Le travail de Maxime s’effectue à une chaîne de montage. «Les pièces arrivent sur des chariots. Nous sommes quatre sableurs aux tables et un système de ventilation aspire la poussière au fur et à mesure.»

Ce qu’il faut
De la minutie et une bonne endurance physique sont, d’après Maxime, les deux qualités requises pour faire ce travail. «Il faut que le sableur comprenne comment doit être son bois avant que le meuble aille aux étapes de teinture, de scellant et de finition», ajoute Léo Lévesque, président de Cuisines Laurier.

À quoi je peux aspirer
Le préposé au sablage peut, s’il le désire, occuper des emplois connexes. «Il a la possibilité de se faire muter à la finition, c’est-à-dire à la peinture et à la teinture, ou à d’autres endroits dans l’entreprise», explique M. Lévesque. Il reste que le sablage est un art. «Tout le monde ne sait pas bien sabler, ajoute-t-il. Le sableur doit connaître le bois pour savoir jusqu’où il peut se rendre sans abîmer le meuble.»