L’opérateur ne peut pas toujours assurer seul le fonctionnement d’une machine industrielle: c’est là que l’apprenti opérateur entre en scène.
Ce que je fais
Rémi Delisle est apprenti opérateur de machines industrielles chez Escaliers Grenier, une entreprise de Saint-Elzéar, en Beauce. Il assiste l’opérateur d’une déligneuse, une machine qui coupe le bois en planches bien droites. «Je travaille à l’arrière de la machine, là où les planches sortent. Je les trie et si elles ont des défauts, comme un nœud, une fente ou une couleur plus foncée, je les classe différemment.» L’opérateur, lui, travaille à l’avant de la machine et place le bois dans la déligneuse. «Quelquefois, je vais à l’avant pour observer comment ça fonctionne», explique Rémi, qui occupe cet emploi depuis quatre mois. «J’apprends à faire comme l’opérateur.»
Ce qu’il faut
Dans l’exercice de ce métier, on doit être minutieux et alerte afin de détecter rapidement une planche imparfaite. «Il faut pouvoir se rappeler des défauts du bois», affirme Rémi, qui ajoute que la ponctualité est un atout. Enfin, d’après lui, cet emploi se situe «dans la moyenne» en ce qui a trait aux exigences physiques.
À quoi je peux aspirer
Évidemment, l’emploi principal auquel peut aspirer l’apprenti opérateur de machines industrielles est celui d’opérateur. De plus, selon Caroline Tremblay, responsable des ressources humaines chez Escaliers Grenier, plus l’employé est autonome, plus il peut espérer monter dans l’échelle salariale de l’entreprise.