Plutôt que de terminer ses études, Stéphane Lévesque a un jour décidé qu’il voulait pratiquer un travail manuel: l’ébénisterie. Huit ans et quelques emplois plus tard, il travaille aujourd’hui chez Innovaplan, une petite entreprise de Montréal qui réalise du mobilier sur mesure pour des architectes et des designers.
Ce que je fais
Stéphane Lévesque a toujours préféré travailler dans de petites entreprises, question d’éviter le travail à la chaîne. Au cours des deux premières années, en tant qu’apprenti, il s’est familiarisé avec toutes les étapes du travail du bois aux côtés d’un ébéniste expérimenté. Au début, il n’effectuait que le sablage et les travaux plus costauds, laissant aux ébénistes les tâches délicates. Aujourd’hui, avec l’expérience, il peut assumer les tâches d’un métier spécialisé et produire un meuble, du début jusqu’à la fin: «On commence par débiter des panneaux dans le bois massif et, en se fiant aux plans, on taille nos pièces de bois et on assemble le meuble.»
Ce qu’il faut
«
J’aime la matière et, par-dessus tout, l’odeur du bois.» Stéphane précise que pour devenir un bon ébéniste, on doit être très persévérant, car les connaissances s’acquièrent lentement. Au départ, une grande habileté manuelle est indispensable.
À quoi je peux aspirer
L’apprenti ébéniste aspire évidemment à devenir ébéniste. Un ébéniste peut aussi travailler sur des chantiers à installer des modules de cuisine ou de salle de bain. Stéphane, pour sa part, entretient d’autres rêves: «Ce que j’aimerais, c’est lancer ma propre entreprise et retourner dans mon coin, la Gaspésie.»