Alexandre Lafrance est musicien dans l’âme et de profession. Aussi très habile de ses mains avec le bois ouvré, il est devenu un assembleur-ajusteur de premier plan. «Comme sur scène, il existe un côté artistique dans mon travail. Il faut avoir de bons trucs et de l’imagination», souligne cet ouvrier spécialisé employé chez Dinec, un fabricant d’ameublements de cuisine de Louiseville.
Ce que je fais
Au début de la chaîne de production, Alexandre assemble les composants des tables, chaises, bahuts, huches. Son rôle consiste principalement à installer les pieds, les tiroirs et les portes. S’il fixe la portière d’un bahut, Alexandre mesure la hauteur et l’angle au préalable en suivant les spécifications sur le bon de commande. «J’utilise des vis afin de la maintenir en place. Je me sers parfois de la colle pour emboîter les pièces d’autres objets. Parfois, un seul coup de marteau suffit.» L’assembleur-ajusteur apporte aussi diverses modifications et réparations nécessaires.
Ce qu’il faut
Posséder une dextérité manuelle supérieure à la moyenne constitue l’atout prédominant dans la pratique de ce métier. On doit aussi être attentif et débrouillard. «Dans les recoins, les réglages sont parfois difficiles à réaliser avec l’outillage conventionnel. On a avantage à trouver une solution de rechange, tout en gardant son sang-froid.» L’initiative s’impose dans une foule de circonstances. «Je dois à l’occasion consulter l’ouvrage de référence. Cela m’aide à effectuer le montage de meubles plus sophistiqués.»
À quoi je peux aspirer
Au fil des ans, l’assembleur-ajusteur peut devenir opérateur ou chef d’équipe. La qualité du travail, l’expérience et le talent sont essentiels pour progresser dans le métier. La plupart du temps, l’employé doit continuer sa formation s’il veut atteindre les échelons supérieurs, comme un poste de contremaître.