Sydney Miranda
Agent de commerce international
Moi, je m'occupe de tout ce qui touche la relation du commerce international ainsi que le développement des nouveaux marchés des manufacturiers des industries du meuble et des portes et fenêtres. Règle générale, ce sont des entreprises désirant développer des liens d'affaires avec les pays de l'Amérique latine, un territoire que je couvre plus spécifiquement.
Nous vivons dans un monde globalisé où nous ne pouvons pas dépendre d'un seul marché. Il faut repenser toute la question de la productivité, des coûts à l'interne et de la production. C'est ici que j'interviens. J'informe mes clients - les manufacturiers - de telle sorte qu'ils puissent intégrer certains éléments pour devenir de plus en plus compétitifs. Je les aide également à dénicher de nouveaux marchés et produits.
Le travail se passe à l'étranger. Au Québec, j'effectue juste les suivis des dossiers ponctuels. On me paie avant tout pour le travail réalisé à l'extérieur du pays. Parce qu'il est avantageux d'être présent dans ces marchés internationaux si l'on veut développer des réseaux d'affaires là-bas.
Moi, j'opère ainsi : je crée des partenariats avec des agents sur place, des distributeurs ou encore des fournisseurs de composants. J'ai donc des gens sur le terrain capables de traiter directement avec moi pour s'occuper du service de nos clients qui sont ici au Québec ou à l'étranger.
Un agent de commerce international, c'est quelqu'un qui est structuré, organisé et analytique. Cette personne se veut un bon communicateur et un fin négociateur. Elle fait aussi montre de leadership.
ll importe de transmettre clairement le message afin de faire bonne impression et de marquer des points. Être capable de faire une bonne lecture des situations politico-économiques des pays à desservir constitue un atout considérable. C'est crucial de pouvoir tirer le meilleur parti des aspects légaux, logistiques et financiers. Il faut savoir compter bien sûr. Bref, c'est un ensemble d'éléments qui entrent en jeu.
Selon les territoires à explorer, bien plus que la langue, c'est surtout l'attitude, le sens de la communication, qu'il est requis de maîtriser. C'est le volet « saisir le contexte culturel différent » qui importe. Il est impératif de s'intéresser à ce que les gens font et de quelles façons ils le font. On fait donc appel à un large éventail de connaissances solides pour réussir dans cette profession.
