Comité sectoriel de main-d'œuvre des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine
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Printemps-Été 2005

Enjeux de la
formation
Organisation
qualifiante
Conditions
gagnantes
Réalisations
2004-2005

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Comité de formation en usine
Bâtir l’avenir ensemble
 

La valorisation des ressources humaines constitue l’une des clés du succès d’avenir chez les
entreprises des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine.

C’est d’autant plus vrai que les PME affrontent maintenant des défis sans précédent dans le
secteur : baisse démographique, mondialisation des marchés, rivalité commerciale exacerbée,
inondation des produits asiatiques à faible coût de main-d’œuvre, accélération des changements technologiques, fluctuation de la valeur du dollar, etc. Pour réaliser leurs stratégies d’affaires dans un contexte hautement compétitif, les PME sont appelées à miser plus que jamais sur le développement de la main-d’œuvre, fait observer Jean-François Michaud, coprésident patronal du Comité sectoriel et président-directeur général de l’Association des fabricants de meubles du Québec (AFMQ).

La présence d’un Comité de formation en usine constitue le premier pas à l’instauration d’un
mécanisme dédié à la planification et à la gestion de la formation du personnel (voir la fiche
d’information ci-jointe). La véritable guerre de la concurrence se joue dorénavant non seulement sur le front des marchés, mais aussi sur le terrain des compétences, c’est-à-dire le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre ainsi que l’enrichissement des savoirs clés.

À défaut de quoi, les problèmes s’accumulent, rendant l’organisation vulnérable : pénurie de main-d’œuvre qualifiée, qualité de vie réduite, départ d’employés, détérioration de la qualité du produit, perte de productivité, etc. L’introduction des nouvelles pratiques de gestion de la formation visant à accroître le niveau de compétences des travailleurs se révèle donc une exigence incontournable si l’entreprise veut atteindre ses objectifs. Car la croissance ou la survie est conditionnée par la capacité à s’adapter aux mutations de l’environnement, à anticiper les besoins des clients en constante évolution et à faire évoluer l’organisation en conséquence.

Le Comité de formation introduit une démarche aidant à bien définir la problématique de
formation, à analyser les causes du manque de compétences, à identifier les solutions, à préciser les besoins de formation en lien avec les objectifs stratégiques de l’organisation et à mettre de l’avant un plan d’action, souligne Gaston Boudreau, coprésident syndical du Comité sectoriel et vice-président-directeur Québec du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) – FTQ.

La formation permet d’augmenter le bagage de connaissances et de compétences (savoir, savoirêtre, savoir-faire, savoir-agir) des travailleurs. Sa mobilité professionnelle et sa valeur sur le marché du travail s’en trouvent généralement accrues. Aussi, l’employé pourrait voir son niveau de stress diminuer, sa rapidité de réaction augmenter dans diverses situations. Il comprend mieux son travail et plus vite. Autre avantage considérable : lorsque le système de formation est mieux documenté, structuré, encadré, il devient plus facile de se voir reconnaître ses compétences et ses acquis, conclut Marc La Rue, représentant de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) au conseil d’administration du Comité sectoriel.

 
Comité de formation | haut de page |
 
Une organisation qualifiante

Le niveau grandissant des compétences requises pour occuper un emploi nécessite un apprentissage continu. En mobilisant les acteurs d’une entreprise, le Comité de formation cherche à développer le savoir-faire et à le transmettre au personnel dans un processus permanent et structuré. La formation est vue ainsi comme l’un des moyens à utiliser pour accroître la performance dans un environnement commercial de plus en plus compétitif. De fait, plutôt que de former simplement pour former, il faut s’attarder aux conséquences des changements planifiés avant d’amorcer quoi que ce soit. Les membres du Comité de formation sont donc appelés à examiner les besoins réels et les priorités de formation avant d’y répondre.

 

Pour en tirer pleinement profit, l’entreprise est invitée à instaurer une culture de coopération. Pareille vision de la formation mise sur le développement organisationnel dans une perspective stratégique. C’est que les changements adoptés ou même envisagés amènent nécessairement un questionnement autour des impacts possibles sur le capital de compétences. Faciliter la résolution de problème ou l’adaptation aux changements grâce à l’enrichissement du potentiel humain nécessite un environnement permettant aux acteurs de reconsidérer les politiques, les objectifs et les décisions de la direction pour y apporter des solutions créatives.

L’organisation qualifiante demande généralement de revoir l’environnement du travail, de décentraliser les responsabilités et les pouvoirs de décision. C’est tout aussi nécessaire qu’elle promeuve une culture qui considère les erreurs comme étant une source d’apprentissage, non pas comme des actions à condamner et à punir. À cette fin, la capacité de créer, d’acquérir et d’appliquer de nouveaux savoirs sur une base continue s’impose.

Trois outils, une adresse !

Pour en savoir davantage à propos du Comité de formation, consultez la fiche d’information insérée dans la présente édition d’Info main d'oeuvre. Cet automne, nous vous remettrons un guide d’implantation et une présentation vidéo sur CD-ROM afin de vous aider à l’implanter dans votre organisation. Ces documents seront sou peu disponibles sur le site du Comité sectoriel (www.clicemplois.net) dans la section Solutions RH.

Conditions gagnantes  | haut de page |
 

Un Comité de formation contribue à augmenter l’efficacité du développement de la main-d’œuvre de l’entreprise. Pour que ce levier s’avère efficace et procure les bénéfices escomptés, il faut nécessairement que la direction, les représentants des travailleurs et les employés soient animés d’un état d’esprit coopératif. Et qu'ils adhèrent à la nécessité de :

  • Croire au développement de la main-d’œuvre et voir la formation comme un investissement par la direction.
  • Convenir que le développement de la main-d’œuvre permet d’atteindre les objectifs organisationnels.
  • Percevoir le Comité comme un partenaire dans des actions que la direction ne pourrait pas initier sans son aide.
  • Investir dans les infrastructures, les équipements, oui, mais aussi dans la main-d’œuvre.
  • Consacrer des sommes appropriées dans des projets de formation pertinents répondant aux besoins réels de la production et de la commercialisation.
  • Obtenir un retour sur l’investissement sur le plan de l’efficacité, de la productivité et des ventes.
  • Donner une chance égale aux travailleurs d’accroître leurs compétences.
  • Consulter les travailleurs sur la pertinence des formations choisies et mesurer les impacts avec eux.
  • Valoriser et reconnaître les compétences du travailleur pour qu’il se sente à l’aise dans son poste.
  • Faire en sorte que tout le monde embarque et tire dans le même sens.
  • Adopter une approche de concertation dans l’analyse des besoins, le choix des priorités, la planification, l’organisation et le suivi des activités de formation en fonction des objectifs de performance de l’organisation.
  • Se donner un plan d’avenir stratégique.
  • Produire le profil de compétence et le plan de formation personnalisé de chaque travailleur.
  • Favoriser le développement de compétences transférables.
  • Éviter de faire du Comité un lieu de négociation de convention collective. Ces questions peuvent être transmises à un comité de relations de travail de l’usine.

Pour que l’implantation et la gestion des activités courantes d’un Comité de formation en entreprise fonctionnent bien, toutes les parties s’imposent certaines consignes.

La direction

  • La direction s’engage dans le développement de la main-d’œuvre.
  • La direction s’engage dans le projet de création d’un Comité de formation et le soutient à toutes lesétapes du cycle de formation.
  • La direction octroie un budget de fonctionnement au Comité.
  • Les objectifs du Comité de formation sont en accord avec les objectifs stratégiques de l’entreprise.
  • La direction travaille de concert avec la partie syndicale.

Les employés

  • Il y a une volonté chez l’employé d’apprendre pour développer ses compétences.
  • Les employés perçoivent le développement de la main-d’œuvre comme un projet d’entreprise et non comme de la formation sur mesure offerte par le Comité de formation.

Le syndicat

  • Le syndicat travaille de concert avec la partie patronale.
  • Le syndicat voit la création du Comité comme un moyen de faire grandir l’organisation par le développement de la main-d’œuvre.
  • Le syndicat s’engage dans le développement de la main-d’œuvre.

Le Comité

  • Le choix des membres est fait intelligemment au sein du Comité (acte volontaire, intérêt des membres et critères de sélection).
  • Le Comité de formation s’approprie le mandat.
  • Les règles et les modes de fonctionnement sont clairs. Et ils sont compris au sein du Comité
En bref  | haut de page |

Impact du site Web
Nous avons clarifié l’identité (branding) du site Clicemplois.net, revu la navigation, bonifié l’ergonomie et simplifié la présentation de l’information en page d’accueil. Nous mettons aussi mieux en valeur les renseignements stratégiques et le livre Les Carrières des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine. Une nouvelle section Solutions RH propose une foule d’informations et d’outils aux personnes intéressées par le développement de la main-d’œuvre. Le Comité a ajouté une page à propos de la confidentialité des renseignements et facilité l’abonnement à notre liste d’envoi en ligne ainsi que le désabonnement.

Huit nouvelles capsules vidéo présentant les métiers et les formations de l’industrie se greffent à la centaine déjà présentes sur site. Du nombre, il y en a une qui traite du modèle d’apprentissage en milieu de travail. À la faveur de travaux de développement amorcés à l’hiver 2005, le répertoire des employeurs potentiels proposera sous peu un complément d’offres d’emploi (reliées aux métiers dans l’industrie) provenant du site de recrutement en ligne d’Emploi-Québec. Achevés en mars dernier, des outils, un clip vidéo, une fiche synthèse et un guide d’implantation du Comité de formation en entreprise seront bientôt disponibles sur le portail du Comité. Nous avons en outre grandement amélioré l’archivage, l’efficacité, la collecte et la gestion des données statistiques de l’enquête sur les besoins en main-d’œuvre de même que les renseignements sur les organisations disponibles dans un module administration Internet tout à fait confidentiel.

Chaque mois, environ 7500 visiteurs uniques en moyenne consultent le portail Clicemplois.net. On parle de plus de 700 000 pages consultées sur une base annuelle. Les deux tiers d’entre elles sont téléchargés et imprimées.

Réseautage accru
AEP - Transformation de bois d’œuvre Clicemplois.net établira bientôt des liens (fiches descriptives des carrières de nos trois secteurs d’activité) dans les outils de consultation des programmes de formation Internet de la Société GRICS (Repères). Des pourparlers ont eu lieu aussi avec Emploi- Québec (Information sur le marché du travail).

On a complété la mise à jour de la liste de quelques milliers de conseillers d’orientation et de spécialistes de l’information scolaire et professionnelle sur l’ensemble du territoire québécois afin de hausser l’intérêt et la fidélisation de la clientèle à l’égard de nos envois d’information par courriel. Le Comité sectoriel a réalisé la même opération avec plus de 1100 entreprises de l’industrie.

Veille d’information sectorielle
Le bulletin électronique Infoclicemplois est appelé à jouer davantage le rôle d’une veille d’information dynamique et complémentaire aux contenus statiques du site Clicemplois.net (considéré principalement comme un outil de consultation des
métiers, des professions et des programmes de formation).

Depuis novembre, Infoclicemplois présente des nouvelles, un dossier sur les tendances du marché du travail, le profil d’un métier en demande, un jeu-questionnaire et plusieurs liens menant à des sections pertinentes sur le portail du Comité sectoriel.

AEP - Transformation de bois d’œuvre
Ceux qui désirent intégrer rapidement le marché du travail dans l’industrie du meuble au Québec sont bien servis depuis le début de l’année 2005 par la nouvelle attestation d’études professionnelles (AEP) Transformation de bois d’œuvre. Ce programme prépare l’étudiant à occuper principalement les fonctions d’opérateur et d’ouvrier d’atelier.

Cette courte formation dure 720 heures. Des fabricants de meubles en série en avaient fait la demande il y a environ deux ans afin de pouvoir embaucher des travailleurs détenant des compétences dans certains métiers semi-spécialisés. L’industrie, le Ministère, le Comité sectoriel et cinq commissions scolaires ont contribué à la création du programme.

Profils de compétences (PAMT) en ligne
Trois profils de compétences sont en voie de voir le jour dans le cadre du développement du PAMT (Programme d’apprentissage en milieu de travail). Ils concernent les métiers d’ébéniste, de rembourreur et de peintre-finisseur. À l’automne prochain, ils seront disponibles par le biais d’un Extranet (www.solutionsRH.net) exclusif aux gens de l’industrie et à ceux du réseau d’Emploi-Québec. Cet outil informatique facilitera entre autres la définition des besoins, la création d’un registre des compétences de l’usine, l’élaboration des profils de compétences du travailleur, la personnalisation du plan de formation de l’employé, l’organisation et l’évaluation des activités de formation en milieu de travail, sans compter la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre active par la délivrance d’un certificat.

Soutien à la formation en entreprise
Une dizaine d’entreprises de l’industrie font l’objet d’un projet pilote visant à les soutenir dans la mise en œuvre de leurs activités de formation. Le Comité sectoriel a reçu de la Table métropolitaine du Grand Montréal une subvention pour offrir à un nombre limité de fabricants l’expertise d’un consultant qui les aidera à structurer la formation en milieu de travail avec la participation des travailleurs. Les organisations qui participent au projet sont :

  • Thermovision
  • Armoire Denis Couture
  • Création Visu
  • Aluminart Architectural
  • Plastimont
  • Ébénisterie Héritage
  • Cuisine Action
  • Meubles J.S.P
  • Portes et Fenêtres Charlebois & fils
  • Plastimont

Autres activités du Comité

Membres du Conseil d’administration

Coprésident patronal:
Jean-François Michaud
Association des fabricants de meubles du Québec

Coprésident syndical:
Gaston Boudreau
Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEPQuébec)
– FTQ.


Trésorière :
Virginie Cloutier
Association des fabricants et distributeurs de l’industrie de la cuisine du Québec

Secrétaire:
Marc La Rue

Représentants syndicaux :
Alain Cloutier,
FTQ – Métallos
Marc La Rue,
Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
Patrick Marleau,
Confédération des syndicats nationaux (CSN)

Représentants patronaux :
Raymond Thériault,
Association des fabricants de meubles du Québec
Jean Tremblay,
Association des industries des produits verriers et de fenestration du Québec

Représentant Emploi-Québec:
Jean-Robert Boisjoly
Direction de l'intervention sectorielle

Représentant gouvernemental:
Jean-Robert Boisjoly,
Direction de l’intervention sectorielle


COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D'OEUVRE DES INDUSTRIES DES PORTES ET FENÊTRES, DU MEUBLE ET DES ARMOIRES DE CUISINE

2120, rue Sherbrooke Est, bureau 402
Montréal (Québec) H2K 1C3
Téléphone : 514.890.1980
Télécopieur : 514.890.1450
Courriel : info@clicemplois.net
Site Internet : www.clicemplois.net

Coordonnateur :
Christian Galarneau

Responsable des communications
Mario Dubois


Printemps-Été 2005
Poste-Publication No de convention 1467883

  • Congrès de l’OCCOPPQ (mai 2004
  • Congrès de l’AQISEP (juin 2004)
  • Assemblée générale du Comité (juin 2004)
  • Rapport annuel du Comité (juin 2004)
  • Conférence exploratoire – offre des centres de formation en regard des besoins en main-d’œuvre des manufacturiers de meubles produits en série (juin 2004)
  • Programme d’apprentissage en milieu de travail – rembourreur (juin 2004)
  • Salon Éducation-Emplois de Québec (octobre 2004)
  • Salon Éducation Formation Carrière de Montréal (octobre 2004)
  • Plan d’action 2005-2006 (novembre 2004)
  • Salon de l’orientation et de la formation vers l’Emploi – Lachute (décembre 2004)
  • Tournée des CSMO – Sherbrooke (février 2005)
  • Colloque sur l’approche de l’école orientante – Québec (mars 2005)
  • Tournée des CSMO _ Laval (mai 2005)
  • Congrès de l’AQISEP – Sainte-Adèle (juin 2005)
  • Défi Emplois - Drummondville (juin 2005)
  • Rapport annuel du Comité sectoriel (juin 2005)
  • Projet Extranet RH – programmes d’apprentissage en milieu de travail (2005)
 
 

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