Reconnaître les compétences de 500 travailleurs en emploi Le Comité sectoriel lance une vaste offensive
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre (CSMO) se lance dans une vaste opération visant à reconnaître les compétences d’au moins 500 travailleurs en emploi d’ici à avril 2011 dans les usines de portes et fenêtres, de meubles et d’armoires de cuisine.
Le CSMO traite directement les demandes des manufacturiers. Après l’analyse du dossier, un chargé de projet se rend rapidement chez l’employeur. Il rencontre la direction, le responsable des ressources humaines, le représentant des travailleurs, le compagnon désigné et les employés visés.
Chaque employé pressenti se fait ensuite évaluer sur son niveau de maîtrise des compétences si le poste qu’il occupe touche l’une des six normes professionnelles (peintre-finisseur, rembourreur, ébéniste, assembleur de portes et fenêtres, opérateur de machines industrielles et couturier de meubles) conçues par l’industrie ces dernières années, sans oublier la norme professionnelle compagnon élaborée par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT).
L’appréciation des capacités du travailleur se fait avec l’aide du carnet d’apprentissage (grille des compétences reliée à la norme professionnelle). Le participant doit accomplir des tâches dans son milieu de production, en respectant certains critères de performance prévus dans la norme professionnelle, s’il veut obtenir l’attestation de compétences délivrée à la fin par la CPMT.
Près de 60 % des entreprises de l’industrie (84 sur 145), consultées en 2009 lors d’un sondage téléphonique sur les effets du PAMT, ont manifesté de l’intérêt à s’engager dans la reconnaissance des compétences des travailleurs en emploi, même si elles n’en faisaient pas au moment de l’enquête. Cet exercice de gestion de ressources humaines permet, par ricochet, de déterminer les besoins de formation. Il aide à établir les écarts de compétences à combler chez les travailleurs en utilisant les normes professionnelles des Programmes d’apprentissage en milieu de travail (PAMT).
Dans un contexte hautement concurrentiel, les entreprises sont appelées à développer une main-d’œuvre plus polyvalente si elles veulent relever les défis de l’innovation, de la performance et de la pérennité de l’emploi. Cela permet de structurer davantage l’apprentissage à l’aide de la reconnaissance et du PAMT, de valoriser et d’utiliser le plein potentiel du capital humain.
D’un côté, les travailleurs sortent gagnants de l’offensive du Comité sectoriel de main-d’œuvre en matière de reconnaissance. Après avoir confirmé les compétences qu’ils maîtrisent, les participants peuvent les enrichir et en ajouter d’autres, de façon à être plus efficaces et flexibles sur une ou plusieurs fonctions de travail. Outre l’employabilité accrue par la mesure, ils se voient ensuite délivrer un certificat de qualification professionnelle et/ou une attestation de compétences.
D’autre part, les manufacturiers de l’industrie profitent également des retombées de cette initiative qu’est la reconnaissance. Grâce aux normes professionnelles, les entreprises sont capables de gérer les compétences de leurs travailleurs. Elles peuvent ainsi personnaliser les profils de compétences par poste, en plus d’effectuer le bilan des compétences maîtrisées et à maîtriser par les employés. Avec le soutien du CSMO et d’Emploi-Québec, les ressources humaines des organisations s’attaquent après coup à structurer la formation continue et à mettre en place un plan de développement et de mobilité de la main-d’œuvre.
Pour réaliser ces projets par le biais de la reconnaissance et du PAMT, comme fer de lance, les fabricants disposent en plus de crédits d’impôt, qui étaient toujours disponibles au moment de mettre sous presse. Depuis le début, le Comité sectoriel de main-d’œuvre est un des plus importants utilisateurs de normes professionnelles et de Programmes d’apprentissage en milieu de travail (400 entreprises signataires d’un PAMT, 3500 ententes, 2000 travailleurs touchés, 16 millions de dollars potentiels en crédits d’impôt remboursables) au Québec. Le compagnonnage se veut un mode de formation bien ancré dans la culture de nos usines. Il n’y avait qu’un pas à faire pour procéder de la même façon avec la reconnaissance des compétences des travailleurs.
Au service des travailleurs sans emploi
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre (CSMO) s’occupe aussi de la reconnaissance des compétences des travailleurs sans emploi dans les industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine. Depuis un an, une trentaine de personnes, dont 20 particuliers, ont obtenu une attestation certifiant le savoir-faire requis dans l’exercice de leur métier en milieu de travail.
Selon un sondage téléphonique mené en 2009 par le CSMO sur les « effets du PAMT », sept entreprises sur dix (102 répondants sur 145 entreprises) ont manifesté de l’intérêt à reconnaître les compétences des travailleurs sans emploi.
Un candidat sans emploi intéressé par la reconnaissance s’adresse à un bureau d’Emploi-Québec. Si le demandeur répond à certains critères, il est dirigé vers un consultant qui est chargé de documenter ses réalisations sur le marché du travail en regard de son métier. Après quoi, le Comité sectoriel de main-d’œuvre nomme une entreprise susceptible d’évaluer le niveau de maîtrise des compétences en utilisant le carnet d’apprentissage, des exercices, des tests et des stages au besoin.
Les PAMT constituent un levier de développement
Rétention du personnel, perfectionnement des compagnons, productivité des travailleurs
L’implantation des Programmes d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) améliore notablement la performance générale des entreprises, tout comme la productivité des travailleurs, la compétence de formateur des compagnons et la rétention de la main-d’œuvre.
C’est ce qui ressort d’une enquête complétée à la fin de l’année 2009 par le Comité sectoriel de main-d’œuvre des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine.
Après avoir terminé un PAMT, note le rapport, 74 % des apprentis sont demeurés au sein de l’entreprise durant la période étudiée, qui s’échelonnait sur une dizaine d’années. Ils deviennent plus productifs, polyvalents. Ils sont également plus efficaces s’il s’agit de nouvelles tâches (92,1 %), ou de tâches plus diversifiées (90,1 %) et complexes (76 %). Près d’un apprenti sur deux (43,5 %) ayant participé au programme a bénéficié d’un changement de poste ou d’emploi, ou a obtenu une promotion.
Le PAMT a permis à huit compagnons sur dix d’accroître leur capacité à transmettre les connaissances et les habiletés aux apprentis, d’améliorer leur aptitude à évaluer la maîtrise des compétences des travailleurs. Toutefois, 20 % à 30 % des entreprises interrogées estiment que leurs formateurs présentent des « faiblesses » dans l’une ou l’autre des compétences apparaissant dans la norme professionnelle de compagnonnage. Plus de la moitié des fabricants répondants (57 %) sont prêts à ce que le personnel profite d’une activité de perfectionnement.
Un grand nombre de manufacturiers consultés considèrent que le Programme d’apprentissage en milieu de travail a généré un impact considérable sur la performance générale des organisations : qualité du travail des employés (82 %), polyvalence des travailleurs (80 %), autonomie du personnel (75 %), productivité de la main-d’œuvre (63 %), qualité des produits (72 %), sentiment d’appartenance (52 %), pratique de gestion des ressources humaines (36 %), relation de travail (53 %), motivation des troupes (58 %).
Le sondage du Comité sectoriel de main-d’œuvre (CSMO) montre également que lorsque les entreprises se trouvent en situation de recrutement, le certificat d’Emploi-Québec l’emporte. Plus de la moitié (53,1 %) choisit un candidat qui en détient un, contre 30,1 % qui lui préfèrent un diplômé de la formation professionnelle ou technique provenant du réseau de l’éducation. Cette tendance varie toutefois selon la taille. Les grandes organisations (50 employés et plus) font majoritairement le choix inverse : la majorité d’entre elles privilégient le diplôme du MELS.
Une observation faite depuis des années à la Commission des partenaires du marché du travail par le Comité sectoriel de main-d’œuvre se voit maintenant confirmée : en moyenne, plus de 40 % des entreprises consultées sont enclines à signer des ententes par compétence. C’est le cas des petites entreprises comptant de un à neuf employés (30 %), des organisations de 10 à 49 employés (50 %) et chez les fabricants de 50 employés et plus (70 %).
En 2009, Emploi-Québec estimait à 3495 le nombre total d’ententes signées dans le cadre des Programmes d’apprentissage en milieu de travail (peintre-finisseur, rembourreur, ébéniste, assembleur de portes et fenêtres). Le potentiel est énorme, comme le montre clairement le sondage réalisé par le CSMO. Dix pour cent (10 %) des employés évoluant dans les entreprises participant au programme détiennent un certificat d’Emploi-Québec, tandis que 5 % des travailleurs étaient inscrits au PAMT au moment du coup de sonde.
Depuis 2003, environ 400 entreprises de l’industrie ont signé des ententes pour le démarrage d’un Programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT). Ce sont 1822 travailleurs touchés. On parle d’une enveloppe de 16 millions de dollars en crédits d’impôt à ce jour. Il s’agit d’une estimation modeste, puisque la plupart des contrats signés peuvent dépasser facilement une période de 12 mois. C’est jusqu’à un maximum de deux ans dans le cas d’un apprenti sans expérience de travail. Fait à noter sur le plan fiscal : une partie substantielle du salaire de l’apprenti (30 %) et du compagnon (15 % avec un maximum de 10 heures d’encadrement par semaine) est remboursée aux entreprises participantes, jusqu’à concurrence de 9000 $ par projet.
La progression dans la signature des ententes du Programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) est significative en ce qui concerne les métiers peintre-finisseur, rembourreur, ébéniste, assembleur de portes et fenêtres. En 2008-2009, en collaboration avec le réseau d’Emploi-Québec, le Comité sectoriel de main-d’œuvre en a mis en œuvre 464 dans les trois industries, comparativement à 375 et à 340 au cours des exercices financiers 2005-2006 et 2006-2007. Précisons que la demande croît du côté des entreprises de plus grande taille et dans l’univers de la production en série. La popularité du programme devrait prendre son envol au cours des prochaines années avec la disponibilité des normes professionnelles compagnon, opérateur de machines industrielles et couturier de meubles.
Les résultats sur les « effets du PAMT » sont tirés d’une enquête téléphonique qui s’est déroulée entre juin et septembre 2009. Au départ, le Comité sectoriel de main-d’œuvre a contacté 277 entreprises. Il en a retenu huit en pré-test et 156 dans l’échantillon final (qui représente le quart des ententes signées dans l’industrie), afin de respecter des normes méthodologiques rigoureuses par strate. Au terme de l’opération, 146 questionnaires ont été remplis.
La formation des compagnons a la cote Plus de 200 participants depuis sept mois !
Les ateliers de formation des compagnons connaissent un réel engouement dans les industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine. Plus de 200 participants ont déjà tiré profit de l’expérience acquise dans les activités organisées par le Comité sectoriel de main-d’œuvre (CSMO) depuis sept mois !
Ils apprécient d’abord la qualité, la pertinence et la portée de l’enseignement, selon les fiches d’évaluation recueillies. Et ils se disent globalement « mieux préparés » pour transmettre le savoir-faire et évaluer la maîtrise des compétences des apprentis dans leur milieu de travail. La « formule d’apprentissage plaît aux compagnons ». Elle a la cote auprès des entreprises aussi. On prévoit d’ailleurs l’inscription de 150 autres participants d’ici à avril 2011, soit une centaine de plus que prévu au début du projet.
Au moment de mettre sous presse, près d’une vingtaine de groupes réunissant une soixantaine d’entreprises de nos trois secteurs d’activité ont participé à des ateliers de formation des compagnons dans plusieurs régions du Québec : Chaudière-Appalaches (6), Bas-Saint-Laurent(1), Centre-du-Québec (4), Mauricie (2), Estrie (2), Montérégie (2), Lanaudière (1), Nord-du-Québec (1). La plupart des participants ont aussi indiqué que ces activités de perfectionnement donnent « des outils, des trucs, un bagage de connaissances » très utiles aux compagnons pour progresser dans leur poste. D’autres font valoir qu’ils aiment bien l’approche « dynamique », « pratique », « terrain » et « interactive » des séances de formation de compagnonnage.
« On travaille avec eux sur les attitudes propices au transfert et à l’intégration des compétences. Les compagnons vivent des situations concrètes permettant de se mettre dans la peau de l’apprenti », explique Roger Ducharme, formateur et chargé de projet au Centre collégial de transfert de technologie au service des industries québécoises du bois et de l’ameublement, qui est rattaché à l’École québécoise du meuble et de l’ébénisterie à Victoriaville. « Ils apprennent à être à l’écoute des besoins pour voir où l’apprenti est rendu, pour constater ses progrès, pour mesurer les écarts de formation à combler. Ils apprennent à poser les bonnes questions pour s’assurer que les apprentis comprennent les notions et puissent corriger les lacunes. »
Il y a un an, le Comité sectoriel de main-d’œuvre a obtenu le soutien financier de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) afin de former environ 250 compagnons d’ici à la fin de 2011. On veut mieux les outiller à transférer les compétences nécessaires chez les travailleurs évoluant dans les usines des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine.
Fort des résultats concluants d’une initiative similaire menée à l’hiver 2009 avec un groupe de 32 travailleurs dans les régions de l’Estrie, de Chaudière-Appalaches et de la Mauricie, le Comité sectoriel de main-d’œuvre poursuit l’expérience depuis le mois d’août dernier. « Les manufacturiers apprécient les retombées indirectes de la formation. Les compagnons sont plus productifs, polyvalents. En se voyant reconnaître leurs compétences, ils développent un sentiment d’appartenance à l’entreprise. C’est bon pour la rétention », signale Roger Ducharme.
Le succès des activités de formation en entreprise dépend largement de la capacité des compagnons à transmettre efficacement les compétences aux apprentis. Car ils sont aux premières loges quand vient le temps d’implanter un Programme d’apprentissage en milieu de travail, de reconnaître les compétences des travailleurs et de structurer les activités de formation.
D’où l’importance d’accroître substantiellement l’offre d’ateliers sur le compagnonnage. Il s’agit d’une formation pratico-pratique d’une durée de 14 heures sur deux jours. Elle reprend le matériel préparé par Innovation Consultants pour le compte de la CPMT. C’est complémentaire au module de quatre heures qu’offre Emploi-Québec dans le cadre du PAMT.
Le but est de préparer les compagnons à mieux intégrer leur rôle en transférant plus clairement les connaissances aux apprentis à l’aide d’exercices de simulation et d’outils (norme professionnelle, carnet d’apprentissage, guide du compagnon, guide d’apprentissage du CSMO).
Ces activités de formation pourraient ensuite faciliter le démarrage de Programmes d’apprentissage en milieu de travail, la reconnaissance des compétences de travailleurs actifs, l’implantation de comités de formation et la gestion des ressources humaines en vue d’assurer la mise en place d’un système de formation continue.
En guise de complément à la formation de deux jours sur le compagnonnage, le Comité sectoriel de main-d’œuvre a préparé une formation optionnelle d’une durée de 4 à 5 heures avant de lancer un Programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT). Ce court atelier vise à s’assurer que les compagnons ont bien intégré l’habileté de transmettre leurs connaissances aux apprentis.
Pour concrétiser son plan initial de formation de 250 compagnons, le CSMO dispose d’une enveloppe budgétaire provenant du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre (FDCRMO) et géré par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT). Le Comité sectoriel se propose aussi d’assister, dans la foulée, les entreprises qui désirent mettre en place une structure permanente de gestion des compétences. Contactez-nous !
Calendrier des sessions de formation
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre (CSMO) prévoit organiser beaucoup d’autres sessions de formation des compagnons d’ici à avril 2011. On parle d’une capacité d’accueil d’au moins 150 participants.
Par exemple, trois activités de formation se tiendront ce printemps dans autant de régions :
20-21 avril 2010 : Saint-Georges-de-Beauce
27-28 avril 2010 : Granby
11-12 mai 2010 : Victoriaville
En juin, deux groupes peuvent s’ajouter selon la demande des manufacturiers. Le calendrier automnal sera dévoilé à la rentrée scolaire. Si vous désirez constituer un groupe durant ou après ces dates, vous signalez votre intérêt aux deux chargés de projet responsables du dossier au Comité sectoriel de main-d’œuvre : Jean-Robert Boisjoly (514-833-3065) et Jacques Parent (514-973-9590).
En principe, il faut un minimum de huit et un maximum de douze participants pour organiser une séance de formation. Les personnes inscrites proviennent d’une seule ou de plusieurs entreprises de votre localité. De plus petits groupes peuvent se former pour répondre aux besoins ponctuels d’une seule entreprise.
Sachez que la formation ne coûte rien aux participants. Les salaires des personnes inscrites à l’activité sont payés jusqu’à concurrence de 20 $ de l’heure. Les repas sont gratuits.
Fructueuse collaboration avec Emploi-Québec
Prestation de services aux entreprises de l’industrie au Centre-du-Québec
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre expérimente un modèle d’intervention sectorielle très fructueux et synergique dans la prestation des services publics aux entreprises de la région du Centre-du-Québec en ce qui concerne l’implantation des Programmes d’apprentissage en milieu de travail, la reconnaissance des compétences des travailleurs et la structuration des activités de formation continue.
Le CSMO a notamment bénéficié d’une excellente collaboration de la part des agents des Programmes d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) d’Emploi-Québec dans la promotion des ateliers de formation des compagnons. À la suite d’une rencontre d’information tenue avec le Comité sectoriel de main-d’œuvre, en septembre 2009, la direction régionale a soumis, un mois plus tard à peine, une liste de participants permettant de former un groupe qui a pris part à l’activité des 9 et 10 décembre derniers.
Les agents d’Emploi-Québec ont également invité un chargé de projet du CSMO à un déjeuner-conférence réunissant 16 entreprises dans le but de promouvoir nos services, dont les sessions de formation des compagnons. Un deuxième atelier de préparation au compagnonnage a eu lieu dans cette localité les 16 et 17 février 2010. Devant le succès obtenu, un troisième est prévu à l’automne 2010. Après quoi, au besoin, les formateurs seront accompagnés pour consolider l’intégration des habiletés à transmettre les connaissances et les compétences aux apprentis. Ils auront la possibilité d’agir comme compagnon dans la mise en œuvre d’un éventuel PAMT.
Voilà un exemple de collaboration active entre une région administrative d’Emploi-Québec et un Comité sectoriel de main-d’œuvre qui peut générer des retombées bien senties dans les entreprises de l’industrie, en contribuant au développement d’une culture de formation continue à la «vitesse grand V».
Soulignons que le CSMO a par ailleurs réalisé des travaux d’envergure dans la région du Centre-du-Québec, notamment chez Meubles Victorama : formation du compagnon, définition des profils de compétences en regard des postes, utilisation du guide d’apprentissage (il y en a un par norme professionnelle) du Comité sectoriel.
Ailleurs au Québec, à l’automne 2009, les agents de projet du Comité sectoriel de main-d’œuvre ont réalisé des mandats majeurs du même genre. Les manufacturiers Bermex, Denla, Cuisine Idéale, Élite Portes et Fenêtres, Les Portes Decko, Caron et Guay Portes et Fenêtres, Armoires Cordeau, Ébénisterie Samson Samuel et Berkline ont entre autres profité d’une solide expertise en gestion de la formation et des ressources humaines. On parle d’une soixantaine de visites d’entreprises effectuées par un agent de projet du CSMO durant cette période.
Une quarantaine d’autres interventions ont eu lieu l’hiver dernier. Citons Industries de la Rive Sud (Sainte-Croix et Coaticook), Fenplast, Équipement Boni, Portes et fenêtres Isothermic, Armoires Cordeau, Resiver, Élite Portes et Fenêtres, Armoires de cuisine Rolland Mathurin, Jaymar, Bestar.
Réalisations
Été-automne 2009
Lancement des normes Couturier de meubles et Opérateur de machines industrielles
Formation des compagnons (60 participants)
Promotion des PAMT (134 visites)
Travaux de GRH et formation avec les entreprises inscrites sur SolutionsRH.net (60 visites)
Reconnaissance des compétences (19 travailleurs sans emploi)
Diagnostic des besoins de main-d’œuvre (1880 entreprises à contacter)
Mise à niveau de la section Formations de SolutionsRH.net
Mise à jour des contenus de la page d’accueil de Clicemplois.net
Production du rapport sur les effets du PAMT
Présentation à la direction régionale d’Emploi-Québec en Mauricie
Réalisations
Hiver 2010
Collaboration avec le Conseil canadien des fabricants de bois
Formation des compagnons (140 participants)
Reconnaissance des compétences (1 travailleur sans emploi)
Promotion des PAMT (40 visites)
Travaux de GRH et formation avec les entreprises inscrites sur SolutionsRH.net (40 visites)
Diagnostic des besoins de main-d’œuvre (1880 entreprises à contacter)
Mise à jour graphique de la page d’accueil de Clicemplois.net
Élaboration et rédaction du projet d’orientation personnelle (AQISEP et MELS)
Production de la fiche promotionnelle Clicemplois.net
Mise à niveau de la section Formations de SolutionsRH.net
Présentation à la direction régionale d’Emploi-Québec du Lac-Saint-Jean
Présentation à la direction régionale d’Emploi-Québec du Bas-Saint-Laurent
Visite d’entreprises et du bureau local d’Emploi-Québec à Chibougamau
Participation aux travaux du MELS sur la mise à jour des programmes en lien avec les métiers de l’industrie
Présentation au congrès de l’AFDICQ
Présentation au congrès de l’AIPVFQ
Membres
du Conseil d’administration
Coprésident patronal: Jean-François Michaud
Association des fabricants de meubles du Québec
Coprésident
syndical: Gaston
Boudreau
Syndicat canadien des communications, de l’énergie
et du papier (SCEP) – FTQ.
Trésorière : Virginie Cloutier
Association des fabricants et distributeurs de l’industrie
de la cuisine du Québec (AFDICQ)
Secrétaire: Marc La Rue
Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
Représentants syndicaux : Alain Cloutier
FTQ – Métallos Stéphane Pimparé
Confédération des syndicats nationaux (CSN)
Représentants patronaux : Raymond Thériault
Association des fabricants de meubles du Québec Jean Tremblay
Association des industries des produits verriers et de fenestration
du Québec (AIPVFQ)
Représentant gouvernemental : David Poncelet
Direction du développement des compétences et de l’intervention sectorielle
La production de ce document est réalisée grâce à la contribution financière de la Commission des partenaires du marché du travail
Employés du Comité sectoriel
Directeur général et coordonnateur : Christian Galarneau
Responsable des
communications Mario Dubois
COMITÉ SECTORIEL
DE MAIN-D'OEUVRE DES INDUSTRIES
DES PORTES ET FENÊTRES,
DU MEUBLE ET DES ARMOIRES DE
CUISINE
9675, avenue Papineau,
bureau 185
Montréal
(Québec)
Canada
H2B 3C8
Téléphone : 514.890.1980
Télécopieur : 514.890.1450
Courriel : info@solutionsrh.net
Site Internet : www.solutionsrh.net
Printemps 2010 Poste-Publication No de convention 41521516