La Loi sur la formation de la main-d'uvre
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Les trois quarts (75 %) des employeurs consacrent au moins 1 % de leur masse salariale à la formation. Les deux tiers (66 %) d'entre eux peuvent y consacrer jusqu'à 2 %. C'est ce que révèle le Rapport d'activités 1999 - 2000 du Fonds national de formation de la main-d'uvre.
Or, le tiers (33 %) des petites entreprises, dont la masse salariale varie entre 250 000 $ et 500 000 $, n'ont pas atteint les objectifs de formation et ont contribué au Fonds. Fait d'autant plus inquiétant : près de 60 % des sommes versées au Fonds proviennent d'entreprises dont la masse salariale est inférieure à un million de dollars. Or, cette proportion est quatre fois plus importante que ce qu'elles représentent dans l'économie québécoise. Comme l'indique le rapport du Fonds : " plus la masse salariale de l'employeur est importante, plus son investissement en formation est élevé. "
Répartition et motifs des dépenses de formation
Au printemps 2000, l'Institut de la statistique du Québec réalisait un sondage auprès des employeurs assujettis à la Loi 90. On apprend une foule de données sur leurs pratiques.
- 47 % des dépenses de formation sont liées à la formation proprement dite, au salaire des formateurs et aux frais reliés aux stagiaires et aux apprentis.
- 42 % sont consacrées aux dépenses de soutien à l'employé : salaires, frais de déplacement et d'inscription à des séminaires ou colloques, frais de garde d'enfants et dépenses de remplacement du personnel en formation.
- 55 % des dépenses de formation ont été affectées à la formation à l'intérieur des lieux de travail. Dans la moitié des cas, le formateur est alors un employé de l'entreprise.
- Les employeurs justifient principalement leur investissement par la difficulté de recruter du personnel, le roulement important de main-d'uvre ou l'amélioration des compétences pour favoriser l'adaptation aux changements technologiques ou organisationnels.
Les retombées de la formation
La formation atteint-elle les objectifs visés ? Il semble que oui dans de nombreux cas. Ainsi, au moins 80 % des employeurs mentionnent que la formation a amélioré la capacité des employés à s'adapter aux changements technologiques ou organisationnels, a accru leur motivation, et amélioré le climat de travail. Dans une même proportion, les employeurs qui visaient cet objectif par la formation ont amélioré la qualité de la production et stimulé les équipes de travail.
Dans près du tiers des entreprises, la formation a contribué à la promotion des employés. De façon marginale, 13 % des entreprises indiquent que la formation a permis d'éviter une mise à pied pour manque de compétences.
Pour Yves Boulet, vice-président de l'exécutif de la FNFTU, local 299, chez Bestar, " Le Comité de formation professionnelle paritaire facilite les communications entre l'employeur et le syndicat. Cela peut améliorer la concertation patronale-syndicale dans les entreprises, ce qui se traduirait par une meilleure harmonie dans les relations de travail. "
Évaluation de la Loi et du Fonds national de formation
Les auteurs du sondage mentionnent la nécessité d'améliorer la promotion, l'information et l'aide-conseil aux petites entreprises. " Proportionnellement, écrivent-ils, elles font moins de formation et quand elles en font, elles planifient moins, évaluent moins, donnent moins d'attestations, ont plus de difficulté à organiser des formations et recourent moins au soutien d'Emploi-Québec pour appliquer la loi. "
Ce rôle de soutien est confié au Fonds national de formation de la main-d'uvre. Or, il est inconnu de 72 % des répondants au sondage. Parmi ceux qui le connaissent, 15 % y ont recours. Ils représentent 4 % de l'ensemble des entreprises assujetties à la loi.
Le Fonds dispose actuellement d'un surplus de 73 millions de dollars, près de cinq fois ses dépenses annuelles. Les PME ne devraient pas hésiter à recourir aux services du Fonds lorsque nécessaire.
Pour réaliser des activités de formation par le biais du Fonds national de formation de la main-d'uvre, informez-vous dès aujourd'hui auprès de votre Direction régionale d'Emploi-Québec, de votre Centre local d'emploi (CLE) ou encore en consultant le site d'Emploi-Québec : www.mss.gouv.qc.ca
La formation peut permettre d'améliorer la qualité de la production et de stimuler les équipes de travail
80 % des employeurs mentionnent que la formation a amélioré la capacité des employés à s'adapter aux changements technologiques ou organisationnels, a accru leur motivation et amélioré le climat de travail.
Qu'est-ce que le FNFMO
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Le Fonds national de la formation de la main-d'uvre (FNFMO) a été créé par la Loi favorisant le développement et la formation de la main-d'uvre. Il est constitué des sommes versées par les employeurs qui n'ont pas investi annuellement, en tout ou en partie, un montant équivalent à 1 % de leur masse salariale dans la formation de leur personnel, tel que le prescrit la loi.
Chaque année, les sommes ainsi cumulées au FNFMO sont réinvesties sous forme de subventions qui visent à soutenir des activités de formation et de promotion de la formation auprès des employeurs.
En bref | haut de page |
Les grandes sorties du Comité
Le Comité sectoriel sera présent et visible à de nombreux événements dans les semaines à venir. L'objectif de ces activités promotionnelles est fort simple : faire connaître les outils développés par le Comité auprès des professionnels des réseaux scolaires (conseiller d'orientation , aide-pédagogique) et du réseau d'Emploi-Québec (Centres locaux d'emploi, Centres locaux de développement, Carrefours emploi-jeunesse, etc.). Présence également à la Foire de l'emploi de Québec (Québec - 4 et 5 mai), au Congrès annuel des conseillers d'orientation du Québec (Saint-Hyacinthe - 24 mai), au Congrès annuel de l'Association québécoise d'information scolaire et professionnelle (Rimouski - 13 au 15 juin).
Nous serons également présents lors du Salon Éducation Formation à Montréal
(6 et 7 septembre) et à Québec (25 au 28 octobre). Pour ces deux activités, nous souhaitons vous faire participer
Vous avez des emplois à offrir, vous recherchez les perles rares, vous voulez faire la promotion du secteur auprès de futurs employés ? Il vous est possible de participer avec nous à ces deux activités qui vous permettront de rencontrer de nombreux candidats potentiels et de faire la promotion de votre entreprise. Cela vous intéresse, nous attendons votre appel !
Le succès de votre entreprise en deux lettres : R-H !
Les membres du comité sectoriel s'interrogent de plus en plus sur les pratiques de gestion des ressources humaines en matière d'attraction et de rétention de la main-d'uvre dans les entreprises du secteur.
C'est de ce constat qu'émane un projet d'étude pour le compte du Comité sectoriel et qui a comme objectif de mieux connaître les pratiques en gestion des ressources humaines. Cette étude est actuellement en cours et les résultats sont attendus au début de l'automne 2001.
À partir d'un échantillonnage représentatif de 30 entreprises et en tenant compte de leur taille et des caractéristiques régionales qui pourraient influencer les difficultés d'attraction ou de rétention de la main-d'uvre, cette enquête permettra de mieux cerner les pratiques en matière de gestion des ressources humaines et l'adéquation entre la fonction gestion des ressources humaines et le développement stratégique des entreprises.
L'étude devrait identifier des avenues de solution et mettre de l'avant, si nécessaire, des recommandations qui pourront être mise en uvre pour améliorer la gestion des ressources humaines dans les entreprises du secteur. Enfin, cette étude va permettre de jeter les assises de discussion pour une conférence exploratoire qui devrait avoir lieu au printemps 2002.
Séminaire concertation patronale-syndicale : mission accomplie !
Les 14 et 15 mars dernier, se tenait à Drummondville, un séminaire portant sur la concertation patronale-syndicale. Près d'une quinzaine d'employeurs et de travailleurs et travailleuses ont activement participé à ce séminaire organisé par le Comité sectoriel. Vous êtes intéressés en connaître davantage, appelez-nous !
Pour s'améliorer, se comparer
Afin de remettre les données à jour et de permettre à de nouveaux manufacturiers de comparer leurs performances organisationnelles avec des manufacturiers comparables, l'Association des Fabricants et Distributeurs de l'Industrie de la Cuisine du Québec vous offre de participer à cette nouvelle étude de benchmarking.
Le benchmarking est un outil d'évaluation et d'amélioration des performances. Il sert à comparer ses activités à celles des autres pour mieux faire face à la concurrence nationale ou internationale. Déjà au cours du printemps 1998, 13 manufacturiers du secteur des armoires de cuisine avaient participé à travers le Québec et le Canada à une étude de comparaison industrielle. Pour plus d'information, vous pouvez contacter : l'Association des fabricants et distributeurs de l'industrie de la cuisine du Québec (AFDICQ): M. Jacques Guay au téléphone (418) 626-4417
Parlez-nous de vous !
Vous avez des projets et des idées à partager et à faire connaître. Vous aimeriez partager votre succès au niveau des ressources humaine. Vous avez des solutions pratiques sur comment améliorer la formation en entreprise. Nous vous invitons à partager votre savoir
en communiquant avec nous. Nous serons heureux de transmettre l'information à l'ensemble du secteur via notre bulletin Info main-d'uvre.
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